Les
dessins pensés par le Frère Gérard
Brassard, A.A., ont passé par les mains du maître
verrier Raphaël Lardeur, de Paris. Cette œuvre
a nécessité près de 6 années
de travail (1959-1965). L’artiste exprimait en 1964
toute sa reconnaissance envers l’archevêque
Mgr Cabana :
Pour
un verrier, avoir le bonheur de faire, dans sa vie, une
cathédrale, avoir la confiance de son archevêque,
pendant cinq années de travail, posséder
un programme très nourri à composer, c’est
un grand honneur. Cet artiste n’a pas le droit de
ne pas apporter le meilleur de son âme, et je remercie
le Seigneur d’avoir travaillé avec joie à
son élévation. (1)
Dans
la nef, les vitraux racontent l’histoire sainte.
Du côté sud, du transept à l’arrière
de la nef, la lumière traversant les neuf vitraux
donne vie à l’Ancien testament, d’Adam
et Ève à la naissance de saint Jean-Baptiste.
Du côté nord, la séquence qui récite
le Nouveau Testament, de l’Annonciation au jugement
dernier, débute à l’arrière
de la nef pour se terminer à l’entrée
du transept. Les cinq premières chapelles du bas-côté
nord sont dédiées aux saints patrons des
évêques et des archevêques, dont les
représentations colorées sont inscrites
dans les vitraux. Par ailleurs, les vitraux sont moins
nombreux dans le bas-côté sud, puisqu’il
est juxtaposé à l’archevêché.
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La
chapelle de sainte Anne, à la croisée de la
nef et du transept sud, est un lieu vitré où
les parents peuvent assister à la messe sans que
leurs enfants ne distraient l’assistance. Dans les
transepts, les grands vitraux sont consacrés à
la Sainte Vierge (au nord) ainsi qu’à saint
Joseph (au sud). Dessous le jubé nord, le vitrail
de saint Paul est flanqué de ceux des évêques
et archevêques de Sherbrooke, tandis que dessous le
jubé sud, les vitraux des papes entourent celui de
saint Pierre. Les saints Apôtres font également
partie des illustrations colorées de la cathédrale.
Les trois vitraux du chœur sont majestueux. Saint Michel
l’Archange occupe la place centrale. Il est secondé
par le Christ-Roi et la Reine du ciel. Au moment de sortir
de l’église, les fidèles peuvent admirer
les quatre grands vitraux du jubé de l’orgue,
représentant les quatre évangélistes.
Plusieurs petits vitraux dans le déambulatoire, dans
la chapelle des Fondateurs et dans la sacristie, complètent
l’œuvre du verrier.
(1)
Gérard Brassard, La basilique-cathédrale
Saint-Michel…, p. 6
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